19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 20:46

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Troisième jour. La soirée la plus attendue de cette édition 2012 du festival avec une affiche impressionnante digne des plus grands festivals de l'hexagone. On récupère pour la troisième et ultime fois nos pass, on dépose un carton rempli de magazines de nos collègues de Louis et on rentre dans la salle.


Goldigger, jeune pousse de la musique électronique tourangelle surchauffe un public déjà bouillant alors que la soirée ne fait que commencer. Entre techno puissante et électro tapageuse le Captain Goldi maîtrise l'art de faire danser les foules. Un jeune talent promis a un bel avenir.


On passe directement à du très très lourd puisque c'est Yuksek qui prend les commandes accompagné d'un batteur et d'un autre compère aux claviers.  Le single Always On The Run inaugure le set devant un public conquis. La présence des deux musiciens autour de lui enrichit vraiment le live et donne une fraîcheur et une spontanéité très intéressante.


Pause cigarette oblige, puis retour dans la salle avec les gantois The Subs qui nous livrent un set racé, un mélange de dance punk, new wave et électro trash. Un live très punk dans l'esprit avec un chanteur survolté brandissant sa keytar, slammant dans le public, une sorte de Johnny Rotten version 2.0.


Changement de plateau, changement d'atmosphère pour accueillir Kavinsky, auteur du célèbre Nightcall qui apparait dans la BO de Drive qui jouera un set survitaminé à l'image du titre Testarossa Autodrive, mais pas de version originale de Nightcall juste quelques bribes incorporées dans le mix.


Il laisse sa place au londonien Erol Alkan, dj, directeur de label et producteur de talent (Mystery Jets, Franz Ferdinand, Late Of The Pier ou encore Klaxons) et c'est Brodinski un des étendards de la nouvelle scène électronique française qui conclue la soirée, collègue de The Shoes et Yuksek également présent dans cette édition du festival qui signe un excellent cru 2012.

 

 

 

 

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 18:19

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Deuxième jour. On arrive juste à l'heure à Oésia, on enfile notre pass autour du cou et on pénètre dans l'arène, la salle est à moitié remplie. Une belle soirée qui s'annonce puisque ce soir un des plus beaux labels électro français fait escale à Tours. Depuis plus d'un an, Kitsuné réinvente la façon de faire du clubbing à l'occasion de ses Kitsuné Club Nights. Vous l'aurez compris ce soir ce sera une soirée électropop.

 

C'est Juveniles qui débute la soirée, ces rennais d'adoption mélangent post punk, new wave et électropop. Armés de synthés vintage plus âgés qu'eux, le groupe livre une belle performance en live et il ya fort a parier que ces trois là ont tout pour devenir un groupe majeur.


Housse De Racket qui s'était fait connaître en 2008 avec le single Oh Yeah! reviennent avec un nouvel album Alesia. A la vue de leur prestation live, il est utile de préciser que les deux membres de Housse De Racket Victor Le Masne et Pierre Leroux sont deux anciens musiciens occasionnels des groupes de la french touch Air et Phoenix. En effet, sur des titres comme Roman ou Les Hommes Et Les Femmes notamment on peut retrouver les mêmes figures de style et le son power pop caractéristique des versaillais.


Ces derniers laissent ensuite la place à la tête d'affiche de la soirée, les londoniens Is Tropical. Belle surprise en live que je n'avais pu écouter que sur disque. Avec un look à la Wu Lyf (cf: foulards sur le visage) les anglais signent la bande son de l'ère post-Klaxons.

 

Jupiter arrive ensuite et nous fait basculer sur une autre planète avec un son électropop funky et la chanteuse à la voix japonisante nous emmène tout droit vers le pays du soleil levant.


On arrive ensuite à l'heure où on enlève tous les instruments pour laisser la place aux platines, au MacBook, aux câbles RCA et aux contrôleurs midi. C'est ainsi que s'enchaîneront Gildas, un des boss du label Kitsuné, The Magician qui avec sa bonne humeur envoûtera le public de ses fabuleux remixes notamment celui du morceau de la suédoise Lykke Li I Follow Rivers. Beataucue terminera la soirée avec un set plus racé avec des sons très compressés qui achèveront le public du vendredi soir.

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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 16:46

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Premier jour du festival Indé Rock qui pour la 5e édition nous propose une soirée "Rock Party' assez excitante exclusivement composé de groupes français.


Ce sont les parisiens D'Austerlitz et son chanteur à la voix caverneuse qui déclenchent les hostilités devant un public clairsemé et bien que renforcé par une belle énergie, le groupe peine à réchauffer l'ambiance.


Les Tourangeaux de Divine Paiste attaquent en trombe et nous livrent un set condensé, compact et bien amené avec un jeu de scène, un visuel et une belle énergie mis au service d'une power pop dansante.


Après un courte pause cigarette, c'est au tour des Concrete Knives d'enchaîner, les caennais ont tout pour séduire le public, des mélodies catchy, des chansons attrape-coeur, et des choeurs splendides.


On arrive ensuite au groupe le plus attendu de la soirée, La Femme, formation dont on entend parler depuis plus de deux ans dans les médias spécialisés. Ces cinq là ont décidé de ressuciter les Beach Boys et de donner un coup de jeune à la new wave un peu à la manière des new yorkais de The Drums. Avec des textes décalés, un chant parfois scandé, des délires new wave psychédéliques aux claviers et doté d'un potentiel scénique atypique, La Femme a su séduire le public d'Indé Rock.


Après trois albums, les parisiens de Stuck In The Sound reviennent à Oésia pour la tournée de leur dernier effort "Pursuit". On aura droit a un set rutilant renforcé par des guitares grosse cylindrée et à la voix haut perchée du chanteur José Reis Fontao assez insupportable. Ceux qui m'avait un instant charmé avec Nevermind The Living Dead m'ont vite fait raccrocher les gants à l'écoute des deux derniers albums.


On finit la soirée avec The Shoes, ces deux là nous viennent de Reims, terreau fertile puisque la ville compte aussi Yuksek, The Bewitched Hands et Brodinski parmi ses gloires locales.

Deux batteurs, deux claviers, des machines et une basse qui servent un électro rock de qualité, alternant des compositions pêchus et des morceaux mâtinés de pop mais qui ne réveilleront pas l'Oésia à cette heure tardive malgré un final énergique avec leur single "Time To Dance".

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